Encore plus sur le SOPK…

Nous continuons à parler de SOPK … voici quelques faits intéressants:

– Le syndrome des ovaires polykystiques est connu depuis le 19ème siècle, quand on parlait de modifications sclérotiques et kystiques des ovaires de certaines femmes.

– Au début du XXIe siècle, Stein et Leventhal ont donné un nom au syndrome associant les caractéristiques de l’oligoménorrhée, de l’obésité et de l’hirsutisme et des ovaires polykystiques.

– Quelques années plus tard, des altérations des taux de LH, l’association avec une résistance à l’insuline et l’échographie caractéristique des ovaires multifolliculaires se sont ajoutées au syndrome.

– 5 à 10% des femmes ont le syndrome des ovaires polykystiques- 23% des femmes atteintes de SOPK peuvent développer un syndrome métabolique à long terme, d’où l’importance de contrôler les facteurs endocriniens chez ces femmes.

– A l’origine du SOPK, 3 facteurs sont liés: la susceptibilité génétique, les facteurs environnementaux et la modification de l’expression de certains gènes.

Il faut aussi savoir que…

– 80% des femmes atteintes de SOPK présentent l’image caractéristique des ovaires polykystiques à l’échographie. Donc 20% ont des ovaires complètement normaux et ça ne veut pas dire qu’elles ne sont pas atteintes d’un SOPK.

– 50% des patients atteints de SOPK sont obèses ou en surpoids et elles ont du mal à perdre du poids si les facteurs endocriniens liés au syndrome ne sont pas contrôlés.

– 70% des patients SOPK ont une résistance à l’insuline ce qui signifie un risque de diabète dans le futur mais aussi d’autres maladies métaboliques.

– 70% des patients atteints de SOPK ont une oligo-anovulation ce qui provoque des cycles très irréguliers.

– 70% des patients atteints de SOPK ont un hirsutisme, c’est à dire, un excès de poils au niveau du visage, de dos, de la poitrine, des bras et jambes. De plus, il est plus difficile à traiter si on utilise que les moyens classiques comme le laser, si les altérations hormonales ne sont pas contrôlées.

– 60 à 70% des patients atteints de SOPK peuvent avoir des problèmes d’infertilité, surtout à cause de l’anovulation (manque d’ovulation) qui empêche la grossesse. Mais il y a 40% des femmes avec SOPK qui n’ont aucun soucis pour tomber enceintes, donc SOPK n’est pas un synonyme d’infertilité.

Finalement, il est vraiment importante maîtriser les altérations métaboliques liées au SOPK car il y a des conséquences à long terme tels que la diabète, les risques cardiovasculaires et le syndrome métabolique.

Si tu te trouves identifiée dans ces symptômes ou tu as des doutes sur si tu est vraiment atteinte d’un SOPK, il faut consulter son gynécologue afin de confirmer ou non le diagnostic et trouver une aide pour le traitement dans le court, moyen et long termes.

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